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Le Kenya : A la rencontre des tribus traditionnelles

Du 7 au 26 janvier 2019.

La première chose que nous avons en tête en entrant au Kenya fait suite aux diverses tentatives, jusqu’ici infructueuses, de faire disparaître un inquiétant gargouillement dans notre moteur. Jusqu’ici, malgré plusieurs jours d’efforts divers, il est impossible de savoir d’où vient ce bruit qui apparait quand nous arrêtons le moteur. Nous allons donc commencer par faire une vidange d’huile et remplacer le filtre, en espérant que cela règle le problème. Ainsi, nous dénichons une station-service équipée pour ce genre de travaux et y trouvons l’huile de qualité que nous utilisons depuis notre arrivée en Afrique. Pas de soucis… Ils peuvent nous faire la vidange d’ici un quart d’heure, lorsqu’ils en auront fini avec le camion précédent… une demi-heure passe, puis une heure… au final, il faudra trois heures pour juste retirer le bouchon d’huile, vidanger celle-ci, dévisser l’ancien filtre et mettre en place le nouveau… mais le bruit est toujours là! Il nous faut nous faire une raison, on ne sait toujours pas d’où il vient…

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Notre découverte du Kenya commence par l’ouest du pays. Cette région, qui borde le lac Victoria, est luxuriante, au point de compter une forêt primaire parmi ses richesses. Une forêt vierge, comme celle que nous avions traversée au Rwanda. Mais cette fois, nous allons y faire une vraie balade à pied. Pas seuls… En effet, lorsque nous étions au Costa Rica en voyage de noces, jeune et insouciants, nous avions décidé d’aller seuls nous balader dans la forêt primaire… mais nous avions vu tellement de bêtes, d’insectes et de plantes bizarres et effrayantes, que cette fois nous décidons de nous faire accompagner. Un bon choix, au final, au vu de la difficulté à s’orienter dans une telle jungle et en plus nous bénéficions de toute sorte d’explications passionnantes. Une belle expérience pour tous les quatre…

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En fin de journée, nous atteignons à nouveau les bords du Lac Victoria qui à cet endroit est presque entièrement recouvert de plantes aquatiques. L’introduction de la perche du Nil (un énorme poisson) à modifier tout l’écosystème et les petits poissons qui mangeaient les algues et plantes marines ont disparu. Aujourd’hui, il est parfois difficile pour les pêcheurs de la ville de se rendre sur le lac.

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Notre itinéraire en direction de Nairobi traverse de hauts plateaux, offrant un climat plus tempéré, propice à la culture du thé. La colonisation anglaise a laissé ici des traces industrielles fortes. C’est l’occasion d’apprendre comment on produit le thé que l’on boit tous les jours. Pour ce faire, nous nous rendons dans l’une des nombreuses usines de production qui occupent cette région. Malheureusement, les demandes de visite doivent être faites par écrit trois à cinq jours auparavant. Pas moyen de visiter cette entreprise. Nous nous rendons ainsi dans une seconde usine, même réponse… Puis dans une troisième… On nous fait patienter. Peut-être qu’il sera possible de nous recevoir… Nous attendons patiemment devant la barrière et décidons de commencer nous-mêmes notre instruction. Comme très souvent en Afrique, nous avons un très bon réseau 3G, qui nous permet d’aller faire une recherche sur Internet… et en quelques minutes, nous pouvons visionner une vidéo qui nous explique le processus de production du thé. Il faut d’abord cueillir les petites feuilles avec soin, puis elles sont apportées en camion à l’usine… «Lève les yeux papa, le camion est là devant nous!». Effectivement, à deux mètres de nous, un camion vient de s’arrêter, rempli de feuilles de thé fraîchement cueillies… Exactement comme on vient de le voir dans la vidéo! Ça, c’est du multimédia interactif… presque de la ‘réalité augmentée’… Trop intéressant! On continue la vidéo… Les feuilles sont ensuite broyées et se mettent à fermenter… «Ah, c’est ça l’odeur si forte que l’on sent en ce moment»… Tout à fait… Multimédia avec odeur, la 4D en action! C’est bon, on a compris comment on produit le thé… Ah! on ne peut finalement pas entrer dans l’usine. Pas grave! On continue notre route…

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Nous traversons une très belle région et repassons une nouvelle fois l’équateur.

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À Naivasha, nous voulons évidemment aller voir les flamants roses… Pierre-Michel était venu au Kenya il y a 30 ans et l’un de ses souvenirs incroyables était les milliers de flamants sur le lac. Mais paraît-il, il n’y en a presque plus. Le niveau des lacs de la région s’est élevé de près de 5 à 7 mètres dans la dernière décennie en raison de mouvements tectoniques. L’acidité particulière des lacs qui permettait à une algue spécifique de proliférer a été profondément modifiée. Cette algue étant la principale source de nourriture des flamants, ceux-ci ont été contraints de changer de lieu de migration et leur population s’est fortement réduite. Au restaurant chinois où nous mangeons ce midi-là (il faut bien un peu varier les plaisirs, quant on est en Afrique), on nous confirme que nous ne verrons pas beaucoup de flamants. Nous décidons donc de nous rendre sur les bords d’un autre petit lac, le lac Baringo. Le Robertson’s Lodge y a très bonne réputation depuis plusieurs décennies, bien qu’il ait subit de profonds changements, la rive du lac ayant reculé de près de 100 mètres, mettant nombre de bâtiments sous l’eau. Nous nous installons à quelques mètres du rivage… disons, à quatre mètres des crocodiles ! Les varans, que nous trouvons énormes, sont parfois plus près de nous… disons à deux mètres et les hippopotames que nous observerons à notre réveil, sont juste à une dizaine de mètres de notre lit… Être à ce point là entouré par la nature sauvage reste une expérience inoubliable. Durant les trois jours passés dans ce lieu, les filles se passionneront pour l’observation des dizaines d’espèces d’oiseaux qui le peuplent. Elles ne jouerons par contre pas avec les singes, pour qui nous gardons, avec raison, une sérieuse distance de sécurité !

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Sur la route toujours verdoyante qui nous mène à Nairobi, nous nous arrêtons dans un lieu connu pour le Nyama Choma, la viande grillée sur feu de bois, une spécialité aussi bien au Kenya qu’en Tanzanie. Ici, la concurrence est rude… Les serveurs prennent parfois littéralement en otage les voyageurs de passage pour les obliger à venir manger dans leur restaurant… La viande est succulente et l’arrêt tout à fait incontournable!

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À Nairobi, nous nous rendons au Jungle Jonction, un camping/garage où transitent la majorité des voyageurs par la route (overlander) comme nous. Chris, le patron, connaît bien sa clientèle, ayant lui-même conduit durant des années des camions de voyageurs sur la route entre Londres et le Cap. Il offre tous les services nécessaires: Camping, garage, papiers officiels et informations en tout genre… Beaucoup de voyageurs laissent également leur véhicule ici pour plusieurs mois. Certains ont leur véhicule en Afrique depuis plusieurs années et y reviennent durant leurs vacances. D’autres, retraités, alternent une présence en Afrique et un retour dans leur pays d’origine, plus ou moins longue. Nous sommes avant tout à cet endroit pour glaner des informations récentes et décider définitivement de la suite de notre voyage. Nous y retrouvons Ad et Bernadette, que nous avions croisé rapidement au Malawi 6 mois plus tôt. Ils sont hollandais, retraités et voyagent depuis 6 ans, sur tous les continents. Au début, ils ont voyagé durant deux ans, puis ils ont fait des interruptions de 6 mois et aujourd’hui ils alternent, 3 mois en Hollande, 3 mois en voyage. Nous rencontrons également un John et Gabriella, lui est australien, elle est argentine. Ils ont longtemps vécu au Chili, mais maintenant ils sont retraités et voyagent, généralement à moto. Si leur moto est au top de ce qui se fait, celle d’un autre couple d’une vingtaine d’années est une vraie antiquité… Ils voyagent sac à dos, en nu-pieds, sur leur moto avec une tente sous le bras et toute la fraîcheur de la jeunesse… Ici, ce qui relie tous les voyageurs, c’est une véritable passion du voyage et une très grande expérience de la vie sur les routes du monde… Ce soir-là, ce qui nous relie, c’est l’occasion de refaire le monde avec des gens ayant une grande expérience de la vie.

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Le soir, Pierre-Michel reçoit un Whats’app de sa maman, tout affolée… «Donne-nous des nouvelles à cause de la bombe…» Ah oui, il y a eu un attentat à Nairobi, quelqu’un nous en a parlé brièvement. Nous n’avons rien vu, ni rien entendu. Le centre-ville est à prêt de 30 kilomètres et la métropole compte plus de 3,1 million d’habitants. Le lendemain, nous nous rendons en transport public au centre. L’atmosphère y est tranquille, il y a du monde, mais cela n’a rien à voir avec la densité et l’agitation de Kampala. Nous admirons la vue depuis la tour Kenyatta et nous nous promenons dans les rues.

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Avec les informations obtenues à Nairobi, nous sommes convaincus de notre choix. Nous n’irons pas plus au nord que le Kenya, la situation au Soudan se péjore de jour en jour et bien que notre envie de visiter l’Éthiopie soit immense, les informations quant aux troubles ethniques faisant régulièrement des dizaines de morts dans les régions frontalières, nous décide de ne pas tenter l’aventure en famille. Par ailleurs, l’idée de retourner vers le sud et de visiter la Namibie nous réjouit. Il nous faudra tout de même parcourir plus de 4100 km pour y parvenir. Mais nous sommes rodés dans le voyage et cette distance ne nous effraie nullement. Sur notre route vers le sud nous décidons également d’aller à Zanzibar. En effet, nous devons retourner à Dar Es Salam, pour y récupérer un nouveau vase d’expansion, que nos amis suisses nous rapporteront de leur passage dans notre beau pays.

Mais pour l’heure, notre visite du Kenya est loin d’être terminée, puisque le meilleur est à venir! Nous voulons nous rendre sur les bords du lac Turkana, dans une région riche en populations tribales. Plusieurs jours de pistes, réputées très rudes, nous attendent… Nous avons le véhicule adapté et sommes particulièrement motivés! Nous quittons donc Nairobi vers le nord. La mégalopole s’étend loin, mais notre rythme est rapide sur de véritables autoroutes, du moins sur les 50 premiers kilomètres… De manière générale, la route reste très bonne pour les deux premiers jours vers le nord, vers Isiolo. Un soir, nous nous arrêtons au «Trout Tree», l’arbre à truite, un restaurant dans les arbres avec une pisciculture. Malheureusement, le restaurant est fermé le soir, mais nous négocions pour pouvoir passer la nuit sur le parking. Le lendemain midi, après une matinée d’école dans les arbres, nous dégustons les truites. Quel excellent repas! Avant de reprendre notre route, nous avons le privilège d’oberserver de tout près une famille de signes Colobus, qui a élu domicile sur le toit de notre véhicule.

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Dans cette région, on produit 90 % des roses du monde entier. Coupées le matin, elles sont le soir chez votre fleuriste, où que vous soyez sur la planète. Le monde globalisé dans toute sa splendeur! Le bilan carbone, mieux vaut ne pas le connaître… On essayera d’y penser à la prochaine la Saint-Valentin!

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Nous sommes toujours sur un plateau, offrant un climat tempéré et la possibilité d’une culture mécanisée intensive. Le paysage y fait d’ailleurs penser par endroits à la Suisse. Toutefois, si l’on regarde au loin, l’altitude diminue, le paysage change… on voit que la végétation fait place à un climat plus aride… Quelques heures plus tard, à la tombée du jour, nous sommes en effet de retour dans la savane.

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Au matin, nous allons visité notre premier parc national d’Afrique de l’Est. Le prix des parcs étant exorbitant en Tanzanie et relativement cher au Kenya, nous y avons renoncé jusqu’ici. Mais aujourd’hui, nous sommes dans le Parc Samburu, le seul que nous visiterons au Kenya, pour notre plus grand plaisir! Partir au lever du jour pour aller à la rencontre des animaux est toujours excitant… Particulièrement parce que notre découverte est tout à fait imprédictible. Ce d’autant plus, que nous parcourons les parcs nationaux seuls dans notre véhicule.

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Il faut de la chance et une vue bien aiguisée… et parfois aussi suivre les véhicules de ranger professionnels, qui guident les safaris de leurs clients et qui sont tous connectés avec leur radio et leurs téléphones… Trois jeeps qui vont à toute allure dans la même direction, un minibus qui reste 15 minutes sous le même arbre, sont de signes qui ne trompent pas… Mais pour le reste c’est la chance qui joue son rôle… Ainsi donc, nous avons commencé notre journée en admirant à quelques mètres de nous deux très beaux lions mâles… Puis une heure plus tard, notre premier léopard, caché dans un arbre ! C’est le dernier des «big five» (les 5 grands) qui nous manquait… maintenant on a vu tous les grands, c’est bon on peu quitter l’Afrique… mais non! On plaisante… Nous avons toujours un grand plaisir à voir toute sorte d’animaux. Nous passons des heures à côtoyer la vie des éléphants, admirons les girafes à la rivière et voyons même des dromadaires, dont nous doutons de leur caractère sauvage… La journée se termine, un ranger drôle et sympa, nous indique encore deux lions… Nous allons quitté le parc, mais Vanessa voit encore au loin des zèbres de Grévi, une espèce très rare. Nous quittons la piste principale pour nous approcher, sans grand succès, mais là, devant nous, quatre guépards sont en chasse et nous offrent un spectacle qui ponctue une bien belle journée! Merci Mère Nature de partager avec nous toutes tes splendeurs!

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Nous passons la nuit à l’entrée du parc, profitant de la sécurité des gardes. Nous sommes à Archer Post, notre point d’entrée sur la piste qui nous mène au Lac Turkana. Le paysage est montagneux et la piste assez roulante au début. Vers un point d’eau, des dizaines de zébus s’abreuvent. Nous sommes au milieu de la savane et l’aridité contraste avec l’opulence des champs que nous avons traversés quelques centaines de kilomètres plus au sud… Alors que poursuivons la piste, nous voyons sur notre droite deux motos chevauchées par des Samburu en habits traditionnels. Ils reviennent d’une cérémonie et acceptent que nous les prenions en photo, moyennant une contrepartie. Depuis des dizaines d’années, des occidentaux traversent la région et affectionnent de les prendre en photos… Pour nous, compte tenu de la qualité de leur parure et du fait qu’ils ne se sont pas habiller juste pour nous, c’est un deal acceptable…

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La piste s’étend à perte de vue, l’aventure et le paysage sont à la hauteur de nos attentes. Dans les villages, les habitants sont vêtus des habits traditionnels et vivent comme leurs ancêtres depuis des siècles. Au milieu d’un village, trois dames aux jolies parures font de l’auto-stop. Nous nous arrêtons. On nous demande combien nous voulons pour les emmener… juste quelques photos à l’arrivée… finalement, nous n’avions pas bien compris où elles allaient et elles font près de deux heures de route avec nous. Nous sommes sur le haut plateau Samburu. La nature y est très aride et malheureusement les sacs plastiques, maintenant interdits de vente par certain gouvernement, recouvrent le sol sur des kilomètres autour de ce grand village.

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Nous passons la nuit dans la petite bourgade de Maralal, posant notre véhicule dans la cour d’une pension pour le prix du repas du soir. Le lendemain, il nous faut faire le plein avant de repartir. Pas tout simple… la plupart des quelques stations d’essence de ce village n’ont plus de diesel. Au sortir de Maralal, la piste est vraiment mauvaise, mais le Duro tient fièrement ses promesses et nous emmène avec aisance, indépendamment de la difficulté de la piste… Nous parcourons maintenant le territoire Turkana. Les larges colliers en perles des Saburu ont fait la place à des colliers plus sobres, mais pas moins nombreux. La rencontre avec la population, bien que restant malheureusement limitée en raison du fossé culturel et de la barrière de la langue, est agréable et souvent drôle. Ce qui intrigue et amuse le plus les gens que nous rencontrons, ce sont nos filles toutes blondes…

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La journée de piste est longue, mais la traversée des villages est absolument époustouflante d’un point de vue ethnique. En fin de journée, nous arrivons enfin aux abords du lac Trukana. C’est un lieu où le vent souffle continuellement fort. Pour cette raison, un immense parc éolien y a été récemment construit. Pas moins de 365 éoliennes sont capables de produire 310 Mégawatts, ce qui alimente toute une partie du pays. Le projet vient de se terminer. Pour nous, l’avantage est que les derniers 20 km avant d’arriver aux éoliennes sont goudronnés… Ça nous fait tout drôle de rouler si vite, mais cela dure pas plus d’un quart d’heure… Nous retrouvons la piste qui nous mène vers le lac… waouh… que c’est beau ! Le paysage est lunaire, désertique, composé de pierres volcaniques. Le lac est face à nous et la journée touche à sa fin… C’est vraiment splendide!

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La journée a été tellement dure que c’est Vanessa qui prend le volant pour terminer l’étape… Mais juste avant d’y arriver, nous croisons deux 4×4 de voyage. Nous nous arrêtons pour faire connaissance. C’est un couple de Polonais, Dominika et Marcin, et un couple d’Allemand Miko et Djamila, ils voyagent ensemble pour passer la frontière entre l’Éthiopie et le Kenya. C’est une zone désertique, sans poste frontière que l’on traverse en deux jours… Mieux vaut être à plusieurs… C’est également l’itinéraire que nous aurions pris si nous étions allés plus au nord. Nous décidons d’aller bivouaquer tous ensemble près du lac. La soirée est bien sympa, remplie de récits de voyage. Marcin a construit lui-même la cellule de son véhicule et le courant passe très bien avec Pierre-Michel. Nous garderons le contact avec nos nouveaux amis polonais, que nous reverrons par hasard cinq mois plus tard… au Cap!

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Le lendemain, nous nous installons sous les palmiers dans un loge de la petite ville de Loiyangalani. Nous y restons deux jours pour nous reposer et faire quelques travaux de maintenance du véhicule qui mérite toute notre attention, compte tenu de ce que nous lui faisons endurer. Ce lieu est symbolique pour nous, puisqu’il sera le point le plus au nord que nous atteindrons dans notre boucle africaine.

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Comme souvent, d’autres clients du lodge se passionnent pour notre véhicule. Aujourd’hui, ce sont deux Canadiens, qui sont là pour faire un film pour le Rotary-Club, dans le cadre d’un projet humanitaire qu’ils ont financé. Ils nous proposent de les accompagner en fin de journée pour voir une danse traditionnelle Turkana qu’ils ont organisée pour leurs prises de vue. Très reconnaissants, nous acceptons évidemment volontiers cette occasion, qui se transforme en une belle rencontre avec la population Turkana.