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Les parcs nationaux Sud-Africains et l’est du pays

D’avril à juin 2018

Dans les années qui ont précédé notre départ autour du monde, nous évoquions volontiers ce voyage en disant aux enfants que nous ferions l’école en regardant au loin les girafes, les zèbres et les éléphants. Et bien, depuis notre arrivée en Afrique australe nous avons vu d’innombrables éléphants, zèbres, buffles, gazelles et girafes et bien d’autres animaux. Parfois de tout près, parfois de loin. Seul ou en groupe, le spectacle de la nature sauvage reste extraordinaire pour nous et dépasse largement toutes nos attentes!

Armés de notre ‘wild pass’ qui nous donne libre accès à tous les parcs nationaux du pays pour un prix très raisonnable, nous débutons nos rencontres animalières par les… pingouins! Mais nous vous l’avons déjà raconté dans l’article du Cap. Notre itinéraire sera ainsi rythmé par la visite de plus de 9 parcs nationaux.

Notre tout premier grand parc national fut celui de “Addo Elefant Park”, à proximité de Port Elizabeth. Un mois plus tôt, nous avions atterri dans cette ville pour y retrouver notre véhicule envoyé par bateau. Ce jour-là, nous la contournons et nous nous dépêchons pour arrivé au parc avant la nuit. Nous entrons dans le parc à 17h et avons juste une heure avant la fermeture pour atteindre le campement que nous avons réservé. La route est bonne, le GPS indique le temps encore disponible. Nous rencontrons notre première famille d’éléphants, avec des petits trop chou. À un point d’eau, un troupeau de buffles s’abreuve. Le spectacle est superbe, mais l’heure tourne… il faut y aller… 17h55, la nuit tombe, plus que 3 km sur le GPS, mais devant nous une borne indique le campement à 20 km. Notre carte n’est pas correcte… Nous mettons plein gaz, conscient que l’amende risque d’être salée si nous ne sommes pas à temps au camp… La route zigzague, la nuit est complète… ah, nous rejoignons une colonne de voitures et derrière nous, la voiture-balai des rangers nous suit… nous y sommes et rien ne nous est reproché… une prochaine fois, nous vérifierons nos informations.

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Le lendemain, c’est à l’aube que nous reprenons notre visite. À chaque fois que nous dormirons dans un parc, c’est à l’ouverture à 6h que nous débuterons notre exploration. Le parc de Addo est surtout réputé pour ses troupeaux d’éléphants, mais nous y croiserons également des zèbres, des phacochères, des rapaces et autres oiseaux, une mangouste et toutes sortes d’antilopes.

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Sur notre itinéraire à travers l’Afrique du Sud, nous passons ensuite au parc de “Montain Zerbra” qui nous plaira beaucoup pour les vastes paysages qu’il offre. C’est également au milieu de ce parc que Jeanne aura l’occasion de parler par vidéo à sa classe avec laquelle elle garde le contact. Louise fera la même expérience avec sa classe quelques jours plus tard.

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Après notre visite du Lesotho, nous arrivons enfin au parc le plus grand et le plus célèbre d’Afrique du Sud, le parc “Krüger”. Avec une superficie équivalente à la moitié de la Suisse (20’000 km2), il s’étend sur près de 350 km du nord au Sud. Nous parcourrons durant une semaine le quart méridional, partie la plus riche en animaux du parc. Mais voir des animaux est une question de chance, en partant le matin, impossible de prédire ce que nous verrons. Mais chaque jour, c’est plus que nourri que nous retournons dans l’un des divers camp où nous passerons la nuit. Le sud du parc possède une population importante de rhinocéros. Nous aurons la chance de les voir presque tous les jours. Chance d’autant plus grande que d’ici quelques années, il est quasiment certain qu’ils auront disparu. En effet, tous les efforts de la communauté internationale pour combattre le braconnage semblent vains si l’on sait qu’une corne de rhinocéros vaudrait en chine, au maché noir, plusieurs millions de dollars !!! Autant dire que les 250 militaires, sur pied de guerre, déployés dans le parc, n’ont que peu de chance par rapport aux moyens pouvant être mis en œuvre par les braconniers. Actuellement, chaque jours plusieurs rhinocéros seraient braconné. Triste réalité !

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Au contraire des hommes, les animaux semblent vivre paisiblement côte à côte. Les gazelles se battent à 2 mètres du crocodile. Sur le même point d’eau, vit un groupe d’hippopotames, s’abreuvent les éléphants, les buffles et les zèbres. Chacun leur tour, au fil des heures qui passent. Nous restons longtemps au bord de ce point d’eau, profitant pleinement de notre maison sur roue. Nous cuisinons un repas, prenons des photos, faisons une sieste, ce qui nous permet au fil des heures d’admirer la vie sauvage à l’état pur…

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C’est aussi l’occasion pour les enfants de conduire notre camion. Louise qui a les jambes assez longues peut même rouler de manière autonome, aidée par la boîte à vitesse automatique. C’est ainsi que nous suivrons durant près d’une demi-heure, deux lionnes qui avaient décidées d’aller chasser en suivant la même piste que nous… séquence émotion !

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Un autre jour, nous rencontrons, Giselle et Damien, un couple de jeunes Français en tour du monde en sac à dos, sur un point d’eau où une « cache » a été construite (sorte de cabane dans laquelle on peut aller à pied voir les animaux). §Alors que nous nous apprêtons à repartir, une personne vient nous chercher et nous dit de revenir voir le groupe d’éléphants qui arrive. Nous assistons pendant une heure au bain de boue d’une trentaine d’éléphants et de leurs petits… wouahou… mais sans pouvoir bien immortaliser la scène, notre appareil de photo principal étant toujours hors course.

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Au delà des big five (les cinq plus grand animaux) que sont le lion, le buffle, l’éléphant, le rhinocéros et le lépard, dont le dernier manque à notre tableau de chasse, nous admirons également toute une collection d’oiseaux.

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Le dernier jour dans le parc Krüger, nous rencontrons, le guépard, à 5 mètres de notre véhicule. Splendide ! Saviez-vous que le guépard est le plus rapide des mammifères, avec des pointes pouvant atteindre les 110 km/h, alors que ses cousins le léopard (ou panthère) et le jaguar (uniquement présent en Amérique du Sud), ne cours qu’à 60, respectivement 50 km/h.

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Après le parc Krüger, nous voulions retraverser l’Afrique du Sud en une dizaine de jours pour nous rendre en Namibie. Mais nous sommes fatigués de semaines de voyage, de jours sur les pistes, et la discussion avec Marianne et Wilbert finit par nous convaincre de prendre notre temps et d’aller faire des vacances au Mozambique. Marianne et Wilbert sont un couple de Hollandais, du même âge que nous, que nous avons rencontré le temps d’une soirée au Cap et qui sont descendus en Afrique du Sud de la Hollande par la côte est de l’Afrique et qui remontent par la côte ouest, le tout en 3 à 4 ans… Nous avions perdu le contact avec eux, ayant enregistré un faux numéro de téléphone et c’est par hasard que nous nous retrouvons dans un charmant camping à la sortie du parc Krüger. Il est tenu par Peggy, 92 ans, femme entrepreneur qui mène son exploitation de noix de macadamia aussi bien que son camping. Nous y passerons une semaine avec nos amis hollandais, à refaire le monde, publier notre blog et nous refaire une santé.

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Disposant d’encore un peu de temps en Afrique du Sud, nous poussons plus au Nord voir la région de Blyde River Canyon, le troisième plus grand canyon du monde. Nous profitons également de visiter un musée à ciel ouvert, relatant les débuts de l’exploitation aurifère dans la région. Très bien fait et très instructif pour les enfants !

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Nous retournons à la ville principale de la région, Nelspruit et décidons de profiter de l’infrastructure équivalente à l’Europe. Nous passons tous chez le dentiste faire un contrôle et entreprenons divers travaux de finition de notre véhicule. Le camping au bord de la rivière « Crocodile », permet tous les jours de venir voir les hippopotames, qui parfois traversent le camping la nuit. Rappelons au passage que ce gigantesque animal est particulièrement « territorial » et attaque les humains qui s’aventurent sur leur territoire. Ils font ainsi environ trois cents victimes mortelles par an, ce qui fait d’eux les animaux les plus dangereux pour l’homme. Nous évitons donc de trop nous pencher au bord de la rivière, pour éviter également d’être happés par un crocodile…

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Et puisque nous étions là et que nous avions commencé notre périple sud-africain, trois mois plus tôt, par le festival « Africaburn », nous décidons de le finir par un autre festival du nom de « Innibos ». Le principal festival Afrikaner du pays, regroupant des artistes célébrant la culture africano-hollandaise d’Afrique du Sud. Comparé au Paléo en Suisse ou à Africaburn, ce fut un petit festival. Mais comme toujours avec les Afrikaans, nous faisons de très sympathiques rencontres et nous nous amusons beaucoup…

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